Le Soudan continue de sombrer dans les ténèbres d’une guerre sans fin. Ces derniers jours, El-Fasher, capitale du Darfour-Nord, est tombée entre les mains des Forces de Soutien Rapide (FSR) après des combats sanglants contre l’armée régulière. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes d’horreur : des dizaines de civils tués, des maisons brûlées, et des populations entières contraintes de fuir.

Cette guerre, commencée en avril 2023, oppose deux généraux :

• Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée,
• et Mohamed Hamdan Dagalo dit “Hemedti”, à la tête des FSR.

Mais derrière cette lutte de pouvoir, ce sont les civils qui paient le prix fort.
Les rivalités ethniques, la soif de domination et le contrôle des ressources naturelles – notamment l’or – alimentent une violence aveugle qui déchire le pays depuis des décennies.

Selon les Nations Unies, plus de 15 000 personnes ont été tuées et plus de 10 millions déplacées depuis le début du conflit, faisant du Soudan la plus grande crise humanitaire actuelle au monde. Des villes entières, jadis pleines de vie, sont aujourd’hui réduites en ruines.

💬 Une guerre sans patriotisme ?

Beaucoup de Soudanais s’interrogent : les deux camps aiment-ils réellement leur pays ?
Car pendant que les généraux s’affrontent pour le pouvoir, les civils meurent de faim, les enfants ne vont plus à l’école, et les hôpitaux manquent de tout.

Le Soudan, riche en pétrole, en or et en terres fertiles, n’a jamais pu profiter de ses ressources à cause des guerres, des coups d’État et des divisions internes. Ce pays qui aurait pu être un moteur régional est devenu le symbole du chaos africain.

🌍 Une communauté internationale impuissante

Malgré les appels de l’ONU, de l’Union africaine et des puissances mondiales, aucune solution durable n’a émergé. Les négociations de paix, organisées à Djeddah et au Caire, ont toutes échoué face à la méfiance des deux camps.

🔆 L’espoir d’un Soudan réconcilié

Pourtant, dans ce désastre, une lueur d’espoir persiste. De jeunes activistes, des femmes et des intellectuels soudanais continuent de plaider pour un dialogue inclusif, loin des armes et des intérêts étrangers.

Le Soudan se relèvera-t-il un jour de cette haine qui le dévore ?
Le chemin sera long, mais la paix reste possible, si les Soudanais parviennent enfin à mettre l’amour du pays au-dessus des ambitions personnelles.

Soudan, terre meurtrie mais pas perdue — le monde attend ton réveil.