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Quel âge pour diriger l’Afrique ?

L’Afrique, ce beau continent jeune et plein de promesses, est aujourd’hui traversée par un grand débat : faut-il confier le pouvoir aux jeunes ou continuer avec les anciens dirigeants ?
Beaucoup de jeunes réclament des présidents de leur génération, tandis que certains dirigeants s’accrochent encore au pouvoir depuis plusieurs décennies.

Si l’on remonte dans l’histoire, dans les années 60, 70 et 80, les dirigeants africains qui ont pris le pouvoir étaient souvent jeunes et animés par un véritable esprit de patriotisme et de développement.
On peut citer Robert Mugabe au Mozambique, Yahya Jammeh en Gambie, Thomas Sankara au Burkina Faso, les jeunes leaders du Ghana, du Mali, du Congo ou encore de l’Ouganda.
À leurs débuts, beaucoup d’entre eux rêvaient d’une Afrique forte, indépendante et prospère — sur le plan économique, social et culturel.

Mais avec le temps, les choses ont changé :
Certains ont été assassinés, d’autres ont trahi leurs idéaux, et certains sont restés au pouvoir plus de 40 ans, oubliant les valeurs pour lesquelles ils s’étaient battus.
Résultat : coups d’État, révoltes populaires, instabilité politique…

Aujourd’hui, une nouvelle génération — âgée entre 28 et 50 ans — commence à émerger dans plusieurs pays africains.
Mais ailleurs, certains chefs d’État continuent de régner malgré leur âge avancé — 76, 85 voire 92 ans — comme si la jeunesse n’avait pas encore sa place.

Alors, faut-il croire que l’âge détermine le développement d’un pays ?
Regardons le Rwanda, dirigé depuis plus de 20 ans par Paul Kagame : malgré la longévité de son pouvoir, le pays avance à une vitesse impressionnante.
À Madagascar, un jeune président est arrivé au pouvoir… mais il a fini par être destitué.

👉 Finalement, ce n’est pas l’âge qui fait le bon dirigeant.
Ce qu’il faut à l’Afrique, ce sont des leaders patriotes, compétents, visionnaires, et proches de leur peuple.
Des hommes et des femmes capables d’encadrer, de bâtir et d’aimer leur pays avant tout.
Oui, il faut limiter l’âge pour nos « grands-papis », mais surtout, il faut exiger du savoir, du courage et de la bonne gouvernance.

Parce que le véritable développement de l’Afrique ne dépend pas de la jeunesse du visage… mais de la grandeur du cœur et de la vision de celui qui la dirige.

BODIANIBRA

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